La première phase de travaux a été ouverte en juin 2010. Elle fait partie d’un ensemble de quatre tranches concernant la restauration complète des toitures hautes de la cathédrale. Cette première phase concernait la restauration de la charpente et de la couverture du chœur. Les échafaudages seront complètement retirés pour le printemps.
Un ascenseur a été installé pour permettre l’accès à une plate-forme de travail située à 55 mètres de hauteur. Celle-ci est utilisée par les couvreurs, le charpentier, la maîtrise d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre, ainsi que par les entreprises et laboratoires chargés du suivi du chantier. L’accès à cette plate-forme est strictement réglementé.
Un laboratoire spécialisé dans les métaux est chargé d’analyser la composition du plomb actuellement en place afin de définir la méthode de fabrication des nouvelles plaques à produire. Celles-ci peuvent être coulées sur sable, sur pierre, ou obtenues par laminage.
Avant leur dépose, les plaques de plomb font l’objet d’un état des lieux comprenant leur numérotation, leur identification, l’étude de leur typographie, puis leur analyse.
La tâche s’annonce complexe : le toit de la cathédrale est recouvert de tables de plomb mesurant entre 2 et 4 mètres carrés, pour une épaisseur de 5 mm. L’ensemble représente une masse d’environ 150 tonnes, qui participe également à la stabilité de l’édifice.
La charpente endommagée doit, elle aussi, être restaurée. Avant d’entamer les travaux, une toiture provisoire a été érigée à la mi-octobre 2010 afin de protéger l’ensemble.
La première phase du chantier s’est achevée avec la repose de la croix de Saint-Pierre, positionnée au sommet du poinçon de l’abside.