La première phase de travaux a été ouverte en juin 2010. Elle fait partie d’un ensemble de 4 tranches concernant la restauration complète des toitures hautes de la cathédrale. Cette première phase concernait la restauration de la charpente et de la couverture du chœur. Les échafaudages seront complètement retirés pour le printemps.
Un ascenseur a permis d’accéder à une plate-forme de travail installée à une hauteur de 55m, pour les couvreurs, le charpentier, la maîtrise d’ouvrage, la Maîtrise d’œuvre, ainsi que les sociétés ou laboratoires en charge du suivi du chantier. L’accès à la plate-forme de travail est réglementé. Un laboratoire spécialisé dans les métaux est chargé d’étudier la nature du plomb actuellement en place afin de déterminer la méthodologie de fabrication des plaques de plomb à remplacer. Le plomb peut être coulé sur sable sur pierre ou laminé. Un état des lieux des plaques est réalisé avant dépose: numérotation, identification, typographie puis analyse.
La tâche n’est pas simple, car le toit de la cathédrale est constitué de plaques de plomb de 2 à 4 mètres carré sur 5mm d’épaisseur! Sa masse d’environ 150 tonnes, contribue de plus, à la solidité de l’édifice. Il faut aussi réparer la charpente. Avant de commencer, une deuxième toiture provisoire a été construite, mi octobre 2010.. La première tranche du chantier s’est terminée par la mise en place de la croix de Saint-Pierre sur le poinçon de l’abside, création du Maître d’oeuvre Etienne PONCELET… Durée encore des travaux restants : 4 à 5 ans.
Le coq a été béni par le père Rémi Hublier, vicaire général, secteur ouest (vendredi 26 octobre 2012). |
Les nouveaux ornements, croix et coq, sont de la société Balas, (en charge de la restauration des toitures). La croix mesure plus de 4 m de long et fait 2 m d’envergure. La tiare de Saint-Pierre est composée de trois couronnes en cuivre embouti. Le coq girouette, en cuivre rouge, mesure 80 cm, et a été doré à la feuille 23,5 carats, de même que les ornements. Un paratonnerre a été ajouté au sommet.