Vous vous êtes peut-être déjà posé cette question : « mais pourquoi y a-t-il un coq au sommet des églises ? », la réponse ne coule pas de source, mais voici quelques éléments de réponse :
Un symbole du Christ
Le coq indique, par son chant, le milieu de la nuit ainsi que le lever du jour. Dans la symbolique chrétienne, il annonce la fin des ténèbres et représente le Christ et la vigilance chrétienne. On le retrouve d’ailleurs sur l’horloge astronomique, qui elle-même affiche, autour de son cadran central, le texte Marc 13,35 : « Veillez donc : car vous ne savez point quand le Seigneur de la maison viendra, [si ce sera] le soir, ou à minuit, ou à l’heure que le coq chante, ou au matin ; ».
Un exemple du pape Léon IV
Le premier à avoir installé un coq au sommet d’un clocher a été Rampert, l’évêque de Brescia en Italie. Le papa Léon IV (de 847 à 855) l’approuve et fait de même pour la basilique Saint-Pierre… la mode est lancée. Elle ne se développera qu’en Occident.
Le reniement de saint Pierre
Enfin, on peut noter également que le chant du coq, pour les chrétiens, est indissociable du reniement de St Pierre. La bible raconte que Jésus avait dit à l’apôtre St Pierre : « Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. ». St Pierre a donc passé la nuit dans l’erreur, avant de « renaitre » au chant du coq.