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La restauration de l’horloge astronomique

L’horloge astronomique a subi un empoussièrement généralisé à 2 reprises les 19 et 20 octobre 2009, provoqué par les travaux alors en cours, dans, et à l’extérieur de la cathédrale. Suite à 3 pannes consécutives elle est mise à l’arrêt le 17 janvier 2010 par l’association A.B.C…

Les pièces mécaniques à l'intérieur de l'horloge sont peu à peu démontées afin d'être réparées et nettoyées.
Les pièces mécaniques à l’intérieur de l’horloge sont peu à peu démontées
afin d’être réparées et nettoyées.

Après de longues tractations avec les assureurs, le chantier peut enfin commencer, 1 an et demi plus tard, pour un montant d’abord estimé à 200.000 euro.
Ainsi, en mai 2011, le personnel de l’association A.B.C. entreprend le dépoussiérage du meuble.
Fin juin 2011, le chantier se poursuit avec les horlogers de l’entreprise PRETRE (Doubs – France). Un vaste travail de nettoyage, restauration et archivage est opéré (photos, mesures, repérage dans l’espace, numérotation, croquis…) D’autre part, début juin 2011, le dais de protection au dessus de l’horloge est retiré. Grâce à l’échafaudage en place (qui a été réhaussé), les fuites de la voûte ont pu être colmatées. Un nouveau dais de protection a été réinstallé, fin octobre 2011.

Ancien dais de protection au dessus de l'horloge
Ancien dais de protection au dessus de l’horloge
Fin juillet 2011, les chaises et les casques audio du son et lumière sont retirés.
Fin juillet 2011, les chaises et les casques audio
du son et lumière sont retirés.
Cadrans démontés de l'horloge (Photo A.B.C.)
Cadrans démontés de l’horloge (Photo A.B.C.)

Octobre 2011, le balancier (environ 45 Kg) et la couronne de 12 cadrans sont déposés, de même que les nombreux autres cadrans. Des pièces nettoyées commencent déjà à être remontées.

Le chantier a pris un petit retard de 3 semaines, après des dysfonctionnements apparus dans les blocs moteurs du rouage de temps. De plus, des tensions mécaniques ont induits 2 arrêts consécutifs de l’horloge. Ces blocs moteurs ont alors été démontés, nettoyés, remontés, huilés pour redonner l’énergie au pendule.

L’horloge fonctionne désormais depuis lundi 26 mars 2012. La Scène du jugement Dernier est à nouveau opérationnelle. Après un travail sur les automates et le réglage des cadrans (nécessitant une recherche scientifique), L’horloge et ses visites, ont officiellement redémarré le 1er mai 2012.

Coût total de la restauration : 244 000 €

L’horloge a été bénie par l’évêque, Jacques Benoit-Gonnin, le 11 avril 2012.

Actuellement, l’entretien de l’horloge est assuré par la société beauvaisienne PRECITIME, aidée du personnel qualifié de l’association A.B.C.