Deux tableaux de la « Sainte face »
Située à l’entrée de la nef, à droite, huile sur toile du XIXe siècle. (55 × 46 cm), restaurée en 2010. Le Christ aux Outrages porte les emblèmes de la Passion : la couronne d’épines, le manteau et le roseau.
Visage du Christ pendant la Passion avec en fond « les Impropères » (reproches du Christ contre son peuple, chantés le Vendredi Saint) : « Que t’ai-je fait, ô mon peuple, pour que je t’ai contrarié ainsi ? »
La légende du seigneur qui vendit son âme du diable
Le seigneur ayant épousé une jeune femme, est fait prisonnier sept ans en Terre Sainte lors d’une croisade. Le diable lui apprend que son épouse, le croyant mort, va se remarier et lui propose de le ramener au prix de son âme. Le Seigneur accepte en promettant de donner au diable une partie du premier repas qu’il prendra avec sa femme. Il se fait reconnaître, chasse les prétendants et retrouve son épouse. Pour le repas, ils mangent des noix et donne au diable des coquilles vides. Le diable s’enfuit en laissant, dans le mur, un trou que nul ne pourra boucher.
La circoncision
Dieu ordonne à Abraham et ses descendants d’être circoncis comme signe de l’Alliance entre Dieu et Abraham. L’apôtre Paul dit que la circoncision est celle du cœur. Nous devenons sanctifiés et justes en croyant du cœur.
Ange de l’Annonciation
C’est un extrait d’une toile très détériorée. (1,60 × 1,10 m). Huile sur toile restaurée en 2009. Il s’agit d’une allusion à la Bible et le doigt de l’ange montre le ciel.
Sainte Catherine d’Alexandrie
Huile sur toile du XVIIIe siècle, restaurée en 2002 (1,58 × 0,94 M). Sainte-Catherine est une vierge martyre, savante, mystiquement fiancée à la Sagesse Éternelle. Elle est morte déchiquetée par quatre roues armées de pointes. Elle est la patronne des catherinettes.
Christ aux outrages
Huile sur toile du XVIIIe Siècle. (0,74 × 0,60 m). Restaurée en 2010. Le Christ est pourvu des symboles de la Passion : les liens, la couronne d’épine, le manteau et le roseau, car les soldats se moquent du pouvoir de ce « Roi en dérision ».
Vierge
Il s’agit d’une huile sur toile du XVIIIe siècle. (0,74 × 0,60 m) restaurée en 2010.
Deux « Assomption de la Vierge »
- Dans la Chapelle Saint-Eustache, c’est une peinture à l’huile du XVIIe siècle sur une grande toile de 3,60 × 2,70 m. « N’allez pas chercher au tombeau celle qui n’y est pas. Elle n’a pas connu la corruption de la mort. ».
- Intégrée dans le retable de la chapelle Saint-Pierre, toile de l’École de Philippe de Champaigne (2,90 × 2,58 m). En 1822, elle se trouvait dans la chapelle Saint-Sébastien, et dans l’inventaire de 1825 sur un pilier contre la chapelle Saint Michel. Elle date du XVIIe siècle. Classée en 1925 et restaurée en 1974 et 2006. Au terme de sa vie terrestre, Marie entre dans la gloire du ciel, corps et âme. L’Assomption a été établie en dogme en 1950. Elle est fêtée le 15 août.
